mercredi 6 mai 2015

Statistiques ethniques : Ménard renvoie Valls à ses contradictions ethnico-conflictuelles


Au moment où il institue un Big brother de surveillance liberticide largement dénoncé par des observateurs de tous bords, Manuel Valls El Blanco se permet, avec les journalopes de la presse subventionnée, de reprocher au Maire de Bézier d'opérer un fichage ethnique des élèves !
A ce jeu, Manolo n'obtiendra que la mise en évidence du caractère cynique racialo-conflictuel de sa politique et de la déchéance morale de sa classe sociale.

Robert Ménard a raison de mesurer la réalité socio-ethnique problématique des enfants scolarisés

Toute personne en situation d'encadrer une collectivité réelle pour une mission publique est non seulement fondée à en connaître la composition, mais en a le devoir, et cette connaissance ne peut s'approcher qu'en croisant une typologie qualitative avec des mesures quantitatives. Il n'y a pas d'autre façon saine de faire.

Face à une diversité ethnico-culturelle factuelle qui s'impose dans toutes les collectivités, diversité qui est inégalement distribuée dans les sociotypes de plus en plus différenciés dans leurs besoins, comportements ou potentialités, l'usage d'un critère dit à tord "ethnique" s'avère fortement signifiant, un descripteur du réel des problématiques à gérer.


Qu'on le formalise ou non, ce type de critère informera la perception de l'observateur du collectif concerné et l'informera d'autant plus mal que ses critères ne seront pas explicite et raisonné. En effet l'identité ethnico-culturelle est impossible et Dieu merci inutile à cerner, seule sa manifestation dans la problématique d'une mission donnée peut-être utilement typée :
- pour un enseignant, c'est par exemple la ou les langues du milieu familial

Cela se réduit le plus souvent à une présomption indicative, approximative et impersonnelle, sans théorisation ni formalisation (présomption d'origine par le nom, la langue maternelle ou secondaire, et les lieux de naissance du milieu familial). On ne peut parler de statistiques ethniques ! Encore moins de fichage !

Ce que Robert Ménard met en évidence est que :
La bourgeoisie de gauche écolo-socialiste opère une ingénierie sociale foncièrement raciste

Le pouvoir impose un régime fondé sur deux principes contradictoires :
- promotionner la diversité (de quoi sinon éthnique), la mixité dite sociale (c'est à dire éthnique puisqu'il soutien que les minorités ethniques sont socialement défavorisée et mal intégrées)
- interdire la spécification et la mesure des critères de cette diversité au nom de la lutte contre les discriminations

Nous avons donc, caché derrière les euphémismes de diversité et d'ethnie
- une politique racialiste de classe caractérisée : la mixité raciale organisée, imposée et conflictuelle est bien un racisme assumé
- une politique anti-raciste formelle : ce n'est pas la discrimination sociale et raciale qu'elle réprouve, mais juste les moyens de sa mesure,  de son diagnostic et de sa neutralisation.

Nous avons là l'illustration de l'application d'une technique classique de domination par actions volontairement antagoniques :
- créer un problème conflictuel (immigration forcée, non assimilation, concurrences communautaires)
- s'attribuer les moyens de contrainte pour le résoudre : antiracisme répressif

La gauche au pouvoir est prise la main dans le pot de confiture du racisme méthodique, ajoutant à son irrépressible vocation totalitaire :
"La gauche est l'antichambre du fascisme" disait Léo Férré.



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