mercredi 6 mai 2015

Pourquoi parler de "fichage des élèves" contre Ménard est techniquement une escroquerie politico-journalistique

En tant que professionnel du traitement de bases de données ayant opéré tant dans le privé que dans le public, y compris dans des écoles primaires ou des municipalités, je peux affirmer que tout le monde fait des statistiques éthniques, le fait et peut le faire sans fichage ethniquement qualifié des personnes répertoriées.
Les partis politiques le font en campagne, et les socialistes, grand marketeur d'électorat ethnique le font !
Leur hypocrisie est donc sans borne !

En effet, il est inutile d'inscrire dans un fichier des données qualifiantes proscrites car on peut les déduire par croisements de critères et par des listes de requêtes préparées de références. Tout est dans l'algorithme rien est dans les fiches !

Interdire de tels traitements reviendrait devoir à interdire d'interroger plus de trois fois Google ou les pages blanches sur des mot clefs comme "Mohammed", "Khadija", "Farid".
A la malhonnêteté de la gauche s'ajoute la bêtise crasse.

J'ai moi-même analysé la population vernonnaise en détail : interdire une telle analyse est contre-productif car elle renseigne assez finement sur les communautés, les strates générationnelles et les mobilités sociales ou géographiques. Les enseignements sont d'ailleurs plutôt positif, rassurant... quant aux populations d'origines étrangères qui ne constituent pas une entité homogène.
C'est peut-être justement ce qui gêne la gauche, dont la stratégie est dans l'entretien du conflit social & ethnique, substitutif de la lutte des classes qu'elle a abandonné. Plus con qu'un socialiste, tu meurs !

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